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8 mai 2015 5 08 /05 /mai /2015 18:27

Après une semaine compliquée sur la Loire, nous rejoignons les eaux bleutées mais teintées du Grand Large. En effet malgré la décrue du Rhône l’eau est encore relativement piquée ce qui ne nous décourage pas tout comme la petite centaine d’embarcations présente dès l’aube.

Ouverture du brochet : lacération de shad à Lyon !

Nous commençons notre session sur un secteur que Charlie avait déjà péché l’année passée avec succès.  Comme me l’explique mon frère le plan d’eau est peu profond et la zone sur laquelle nous péchons est représentative de la profondeur globale, c’est-à-dire environ 2 mètres 50. Autour de nous les big baits pleuvent, les embarcations se croisent sans cesse, on se demande si tout cela ne va pas rendre la pêche difficile voire impossible dès la fin de matinée. On essaie donc de ne pas trop se déconcentrer et d’enchainer les lancers en alternant les techniques et c’est Charlie qui déclenche la première touche et ouvre ainsi  son compteur brochet pour cette saison (si l’on ne compte pas les poissons « surprises » en 1ere catégorie ^^) ! 

Le frangin trouve  les premières clefs de la pêche du jour, du souple qui vibre…

Le frangin trouve les premières clefs de la pêche du jour, du souple qui vibre…

Ce premier poisson nous donne confiance et après quelques tests et bricolage sur nos shads nous prenons quelques tapes supplémentaires ainsi que deux brochets ne dépassant pas les 45 … Nous devons encore réfléchir si nous voulons toucher des poissons plus gros … C’est ce que nous tentons de faire, sans réussite pendant une petite demie heure. C’est une belle touche qui mettra fin à  notre attente, un premier joli brochet:

 

Ouverture du brochet : lacération de shad à Lyon !
Ouverture du brochet : lacération de shad à Lyon !
Ouverture du brochet : lacération de shad à Lyon !

Sereins dans notre approche nous laissons le bateau dériver en continuant de prospecter, de cette manière Charlie fera un silure mesuré approximativement à 1m 30 ainsi que deux autres broc’ maillés puis ce sera l’heure de rejoindre Mathieu et David pour manger.

Des silures actifs qui attirent les curieux
Des silures actifs qui attirent les curieux
Des silures actifs qui attirent les curieux

Des silures actifs qui attirent les curieux

Nous réattaquons notre pêche  sous un soleil de plomb, en conservant l’approche du matin, et de cette manière, j’enchainerais quatre brochets entre 55 et 64.

Ouverture du brochet : lacération de shad à Lyon !
Ouverture du brochet : lacération de shad à Lyon !

Charlie qui n’a rien pris depuis quelques heures, doit attendre la fin d’après- pour reprendre quelques sensations avec un beau brochet de 92, le dernier et plus gros de la journée.

Ouverture du brochet : lacération de shad à Lyon !
Ouverture du brochet : lacération de shad à Lyon !
Ouverture du brochet : lacération de shad à Lyon !

Nous terminerons cette bonne journée sur un poisson surprise, qui j’espère, n’a pas été trop dérangé …

Un sandre de 80, on ne s’attendait pas à toi mon gros repart vite !
Un sandre de 80, on ne s’attendait pas à toi mon gros repart vite !
Un sandre de 80, on ne s’attendait pas à toi mon gros repart vite !

Un sandre de 80, on ne s’attendait pas à toi mon gros repart vite !

Cette journée était sous le signe de la réussite, d’autres le sont un peu moins, cela fait partie du quotidien du pêcheur. Cependant parfois l’acharnement paye, et aujourd’hui c’est une belle leçon que m’a donné mon frère car après une semaine de pêche très compliquée sur la Loire, il n’a pas manqué de motivation pour m’emmener découvrir le Grand Large ce qui nous a permis d'assimiler quelques éléments sur la pêche du Brochet.

Ouverture du brochet : lacération de shad à Lyon !

Tom

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28 janvier 2015 3 28 /01 /janvier /2015 10:08

Le but était de faire un gros sandre un vrai, d’au moins 90 +, et ce du bord. Pas la peine de maintenir un pseudo-suspense, je n’ai pas réussi à faire craquer un des nombreux gros sandres qui peuplent ce milieu, et même pire, je n’ai pas dépassé la barre des 70 cm.

J’y ai pourtant consacré 15 journées depuis le début de l’hiver, toutes avec des conditions favorables, certaines mêmes avec des conditions plus qu’idéales en termes de débit, turbidité de l’eau et météo. De gros poissons ont parfois été sortis ces journées-là par d’autres pêcheurs, ce qui conforte quelques idées, mais appuie aussi là où ça fait mal : j’en étais donc pas loin, mais pas assez près…

Voici un échantillon de réflexion qui survient, après cette période que je ne qualifierai pas d’échec, mais de tentative non-aboutie :

Comme pour toutes les pêches, la règle n°1 est « être au bon endroit, au bon moment ». Mais ni l’un ni l’autre, ne sont facile à déterminer, pour nous les pêcheurs, incapables de vivre quelques minutes dans ce milieu qu’est le monde aquatique. Avec l’expérience, on arrive à comprendre certaines choses pour les poissons petits à moyens, mais pour les gros individus, c’est une autre histoire… La traque des gros sandres, aussi bien en fleuve qu’en lac barrage, est un véritable casse-tête, la remise en question est permanente, la réflexion s’orientant sur trois clefs principales: le choix du poste, la présentation du leurre et l’horaire de la tentative. Ainsi, trottent perpétuellement dans la tête une multitude de questions :

Suis-je sur un poste abritant des gros individus ? Est-il attractif avec ce débit-là/niveau-là ? Dans quel créneau horaire ? Est-ce-que ce poste-ci ou celui-là ne serait pas mieux aujourd’hui ? Quel est la combinaison de présentations susceptible de faire craquer un gros, un shad, un finess, un 4’’, un 7’’, planant, percutant…? Etc.

Cette effusion cérébrale, qualifiée à juste titre par Mister Escudero de « masturbation cérébrale », est à la fois très excitante lorsque l’on se sent « dans le bon », soit par la capture de poissons moyens soit par intuition personnelle, mais aussi très frustrante lorsque l’on croyait avoir misé juste, mais que les poissons ont démontré que non. Dans ce cas-là, la confiance se fait la malle, et l’on se demande ce que l’on a bien pu rater, mal faire, mal choisir.

Bien que souvent imputable à certaines erreurs stratégiques, il faut relativiser et ne pas se fustiger, cette non-concrétisation peut avoir d’autres origines, dont celle-ci en tête de liste :

Durant cette traque hivernale, j’ai rencontré Vincent, un véritable spécialiste des gros poissons aussi discret que performant. Alors que nous étions en train de ratisser un poste des heures durant, entre deux phases de pêche, nous discutions et alors que nous retournions la question dans tous les sens, il m’a rappelé un facteur premier que nous avons trop tendance à oublier: «Tu as beau avoir toutes les conditions que tu penses bonnes, présenter ton leurre de la manière optimale, il ne faut pas oublier une chose essentielle : les poissons sont des êtres vivants » Et en effet, ce « détail » rappelle que comme nous, qui avons des personnalités propres, les poissons ont chacun leurs humeurs, leurs habitudes, leurs préférences, leurs caractères…etc.

De ce fait, bien qu’étant un poisson relativement grégaire, on peut imaginer que chaque sandre à sa propre expérience qui va influencer sur ses tenues, ses zones et horaires de chasses, ses proies, sa méfiance, et ce qui nous intéresse le plus, sa capturabilité à un instant t.

Ainsi, comme tout être vivant, le gros sandre aura ses préférences, ses périodes d’activité, ses moments de frénésie, et il sera tout aussi capable de bouder le leurre des dizaines de fois, de refuser des dizaines de présentations, que de craquer bêtement, simplement et facilement au moment où ses besoins physiologiques et son instinct de prédateur réagirons et entraînerons une réaction en chaîne : connexion des neurones, déclenchement de l’attaque, aspiration magistrale !!!

Fin de cet aparté « analyse », bien que n’ayant pas déclenché cette aspiration salvatrice, ces 10 premières sorties de l’année sur le fleuve ont apporté leurs lots de touches, et pour le fanatique du sandre que je suis, chaque touche concrétisée déclenche une avalanche de sérotonine.

Première sortie de janvier, le Rhône amorce une crue, je fais un poisson de 45cm le matin, puis je rejoins Julien afin qu’il me démontre encore une fois sa capacité à débusquer des sandres que seul lui sait trouver :

Acharnement de fin de saison, Le Rhône à pied # 2

La crue étant uniquement de Saône, le débit du Rhône devient moins attractif : direction les quais de Saône pour une après-midi découverte : deux touches, deux poissons :

Acharnement de fin de saison, Le Rhône à pied # 2Acharnement de fin de saison, Le Rhône à pied # 2

Une opération chirurgicale bénigne, deux jours et quatres lancés plus tard, deux sandres corrects :

Acharnement de fin de saison, Le Rhône à pied # 2
Acharnement de fin de saison, Le Rhône à pied # 2
Acharnement de fin de saison, Le Rhône à pied # 2

Johan qui m’accompagne dans le sud pour un entretien est sur les dents, et ça se voit :

Acharnement de fin de saison, Le Rhône à pied # 2

Nous faisons une petite halte au retour, sans succès, tant pis, on se rattrapera sur Grangent, première pour Jo. Il ne se rend pas compte des conditions exceptionnelles que nous avons les 3 premières heures, j’en profite pour faire une belle série de 5 poissons maillés, et après trois heures de pose forcée par une pluie glaciale et pénétrante, Johan extrait son premier sandre du lac, Yes ! Je rajoute deux poissons justes maillés et direction le salon ! 

Acharnement de fin de saison, Le Rhône à pied # 2
Acharnement de fin de saison, Le Rhône à pied # 2
Acharnement de fin de saison, Le Rhône à pied # 2
Acharnement de fin de saison, Le Rhône à pied # 2

Trois ans que je n’y avait pas mis les pieds, un constat sans appel : la pêche aux leurre à clairement pris le dessus sur les autres pêches ; plutôt positif de par les mentalités qu’elle véhicule, mais négatif d’un point de vue pression de pêche, tout le monde traque les mêmes poissons toutes l’année ! Comme dirait l’autre : «  c’est le game ! »

D’un point de vue échange, nous n’avons jamais autant discuté pêche sur un salon, c’était l’occasion de rencontrer et de revoir plein de beau monde, on en a bien profité, et après 7h à discuter et à piétiner, bien content de rentrer. Impossible de ne pas pêcher après une telle journée, le lendemain direction le barrage avec Tom, quelques incidents techniques dûs au froid, les commandes du moteurs en prennent un coup (de froid)... Après une heure de perdue, on attaque enfin, Tom est en forme, moi aussi le matin, moins l’après-midi, nous finissons à 10 poissons, 7-3 pour le junior.

Acharnement de fin de saison, Le Rhône à pied # 2
Acharnement de fin de saison, Le Rhône à pied # 2
Acharnement de fin de saison, Le Rhône à pied # 2

Romain est à l’image de son nouveau bolide (dans 2 ans il arrête la carpe ;) ) c’est-à-dire ultra boosté, ses bubblegums font un carnage, il finit avec 16 poissons pour 10 maillés, tous bien calibrés, good job men !!

Il Reste Une Semaine avant la fermeture, le Rhône en crue HNE, Ce est le moment ou jamais: je passe cinq jours sur les berges, seul ous accompanied.

Sur commencent Avec Lucas, Qui découvre le principe du siège, ce est-à-dire matraquage en Règle, 9h de pêche non-stop Au Même Endroit, ce qui lui permet de prendre fils premier sandre «blanc»:

Acharnement de fin de saison, Le Rhône à pied # 2

Le lendemain avec Johan de passage sur Lyon, cette fois on se met en mode prospection, je prends trois poissons sur trois postes différents, Johan loupe deux belles tapes au ferrage, une coupe une casse, dommage amigo ! 

Plus de 10h de pêche pour faire ce poisson...

Plus de 10h de pêche pour faire ce poisson...

Acharnement de fin de saison, Le Rhône à pied # 2
Au top du top les conditions, hein Djo'?

Au top du top les conditions, hein Djo'?

Troisième et quatrième journée, les conditions ont changé, la turbidité diminue, le pic de crue est passé, on se retrouve sans concertation avec Vincent sur le même poste en fin de matinée. Après quelques lancés, les poissons ont l’air actifs, c’est parti pour deux jours de « ponçage » comme dirait Vincent, une vingtaine de touches dans la première demi-journée, 8 poissons de sortis à deux, 60 + pour le plus joli.

Acharnement de fin de saison, Le Rhône à pied # 2

Quasiment le même topo pour le lendemain, avec un peu moins de touches, 7 poissons, un 60+ en tête :

Le roi des gros, avec un petit ;)

Le roi des gros, avec un petit ;)

Acharnement de fin de saison, Le Rhône à pied # 2

Dernier jour, occupé le matin, j’arrive au bord de l’eau à midi, après avoir traversé l'hiver:

 

Acharnement de fin de saison, Le Rhône à pied # 2
Acharnement de fin de saison, Le Rhône à pied # 2

Dernier jour, j’arrive au bord de l’eau à midi, le fleuve a énormément baissé, je pêche toute l’après-midi pour prendre une unique touche, un petit zander  même pas maillé…

Ingrats de poissons, même pas un au-revoir de fermeture!! Tant pis, c’est comme ça, pas de « Big » mais 15 sandres en 5 petites journées, 14 de maillés, 3 poissons dépassent légèrement les 60, c’est déjà cool!! Il ne s’est attrapé à ma connaissance aucun gros de 90+, cette fois, j’ai moins l’impression d’être passé à travers, même si il y en a forcément eu un à proximité… La prochaine fois, il craquera !!! (Ou pas)…

Reste plus que les lacs, en espérant y dénicher de joli poissons jusqu’à la fin de l’hiver !

@ +

Charlie

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31 décembre 2014 3 31 /12 /décembre /2014 19:17

Commençant à saturer des pêches en lac, me voici parti pour trois demi-journées de prospection sur les rives du fleuve en décrue. Un petit sac, quelques boites, une bouteille d’eau, let’s go ! J’ai toute l’après-midi pour prospecter 1 km de berges, dont les pieds des arbres sont bien noyés.

Prospection en fleuve, Le Rhône à pied # 1

rIl y a de beaux remous, mais les deux premières touches porte la moustache, et se soldent par deux décroches, tant-pis-tant-mieux. Il me faudra attendre le coucher du soleil et les derniers instants pour ferrer un zander, posté dans 80 cm d’eau…

Prospection en fleuve, Le Rhône à pied # 1

Le lendemain matin, debout de bonne heure, il y a de la marche, après 20 min, j’arrive sur mon premier spot, le brouillard est épais, la magie opère…

Prospection en fleuve, Le Rhône à pied # 1

Je peigne la zone, en vain, je descends sur une seconde, et je me fais suprendre par un sandre d'environ 60+ posté le long d’une touffe d’herbe, je le ramène jusqu’à mes pieds, le touche de ma main et il se décroche… Arrrhh c’est le prix de l’engourdissement !

 

Je continu à avancer dans cette jungle, pêche ici et là, admire cette nature si paisible pourtant à proximité immédiate de la ville... Il est 11h30, on ne voit toujours pas le soleil…

Prospection en fleuve, Le Rhône à pied # 1

A midi, une poignée de leurres en moins, je me dis que c’est l’ultime remous avant de rentrer. J’observe la veine d’eau et décide de propulser mon shad dans le bouillonnement qui amorce le contre-courant… Je pêche machinalement, un toc sec, un ferrage automatique, et c’est un poisson de presque 70 qui pose au soleil… J’exalte ma joie, un poisson traqué sur des spots inconnus apporte autant de plaisirs et de satisfaction que dix poissons sur des endroits connus ! 

Prospection en fleuve, Le Rhône à pied # 1
Prospection en fleuve, Le Rhône à pied # 1

Je relance inévitablement et m’accroche mollement à quelque chose qui bouge… Pas besoin de faire un dessin, un gros moustachu grapinné sur du 25°° = casse assurée !

Prospection en fleuve, Le Rhône à pied # 1

Surmotivé le lendemain, je retourne à ma prospection, avale directement mes 50 minutes de marche, mais le niveau a baissé de 70 cm… Je sais que c’est moins bon, et le vérifie… Capot en ce 24 décembre, moi qui rêvait secrètement de mon gros sandre de noël… Il faudra repasser l’année prochaine !

Avec noël, arrive chez nous le froid et la neige, nous tentons bien une sortie Loire, mais c’est plutôt extrême…

Prospection en fleuve, Le Rhône à pied # 1
Prospection en fleuve, Le Rhône à pied # 1Prospection en fleuve, Le Rhône à pied # 1

C’est le moment de poser les cannes et de chausser les skis… quelques jours à attendre, la météo ne s’améliorant pas, je décide le 31 au matin de rejoindre le sud et les pêcheurs fous rassemblés au Salagou…

 

A l'année prochaine!! 

Charlie

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  • : Le blog de fishing-addiction
  • : Complètement addict' de la pêche et plus particulièrement de la pêche aux leurres, que nous pratiquons de partout où cela est possible, du bord, en float-tube ou en bateau, en rivière, en fleuve ou en lac, tout poissons susceptibles de faire vibrer le blank et de déclencher une montée d'adrénaline, que seul, nous, les pêcheurs avons la chance de connaitre! Notre berceau: La région Rhône-Alpes, l'Auvergne de l'Est, sur l'eau du Rhône, de la Loire et de ses barrages. Bonne lecture! Charlie Couchoud, JL
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