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28 avril 2015 2 28 /04 /avril /2015 21:16
Séjour en Bretagne, de surprise en surprise !

Avec de la famille qui s’installe à Lorient, sur les côtes du Morbihan plus précisément, nous sommes amené à venir de plus en plus régulièrement sur les terres bretonnes, et ce n’est pas pour nous déplaire ! C’est donc en cette fin avril que nous avons profiter de l’occasion pour se faire une petite semaine « retrouvailles familiales », mais aussi, bien évidemment, partager quelques moments de pêche !

Nous ne savons pas trop à quoi nous attendre, les bars n’étant apparemment pas encore présents sur les côtes, nous avons en plus des cannes à leurres « sandres », fait suivre notre matériel à truite…

1ère session : faute de truite…

Nous disposons enfin d’une première petite après-midi pour tremper enfin les leurres, et nous optons pour le Scorff, une rivière réputée pour ses saumons et ses éventuelles truites, cibles du jour. L’eau est claire et s’écoule vivement entre des bosquets d’herbier, ça sent bon ! J’opte pour un petit shad et au premier lancer, je prends une tape et vois un gros reflet se retourner derrière mon leurre, ouch, mystère mais c’était gros ! On commence à monter et je « cut » un nouveau poisson, une belle truite qui a oublié de repartir avec le leurre, JODER ! Nous rencontrons ensuite une réserve de pêche, demi-tour vers la partie aval, sous l’influence des marées. Ça tombe bien, la marée est montante, et nos radiers du début se sont transformés en une grande plate, Tom s’applique à peigner les couloirs entre les herbiers et prend ainsi un premier poisson, à ma question « c’est quoi ? » il me lance un « viens voir !! » au moment où il épuise son fish. J’accoure et verdict, un petit bar !!

Séjour en Bretagne, de surprise en surprise !

Bon, on ne s’attendait pas à ça, c’est une bonne surprise, va pour le bar en rivière ! Je lâche mon PN et enfile un one up, le temps pour Tom d’en droper un second. Vient mon tour d’en faire un petit, Tom enchaine et nous finissons contents de cette pêche surprenante, mais pas tant que ça apparemment…

Séjour en Bretagne, de surprise en surprise !
Séjour en Bretagne, de surprise en surprise !

2ème session, grosse journée, belle surprise !

Nous voici pour attaquer cette journée sur le bateau de Jean, notre guide marin-pêcheur, qui nous a promis au moins quelques maquereaux.

Effectivement, les premiers lancés rapportent leurs poissons, c’est très sympa sur nos petites cannes ! Je commence d’ailleurs par un petit bar, puis ce sont les maquereaux qui se bousculent :

Séjour en Bretagne, de surprise en surprise !

Avec ce vent et cette fâcheuse manie de notre guide à toujours se déplacer, nous ne pouvons que pêcher avec des métals jigs.

Séjour en Bretagne, de surprise en surprise !
Séjour en Bretagne, de surprise en surprise !

Après un festival de maquereaux, je pique un poisson qui se bat différemment,  tiens, une orphie !

Séjour en Bretagne, de surprise en surprise !

11h00, il est déjà l’heure de poser les cannes, nous devons aller relever les casiers destinés aux araignées de mer, abondantes cette saison. Enfin normalement…

Séjour en Bretagne, de surprise en surprise !

Changement de cibles pour l’après midi, nous optons pour la stratégie suivante, d’abord on cherche les truites sur un autre fleuve côtier, la Laita, et au moment de la marée montante, on file sur la partie estuarienne, pour tenter de faire un bar.

Mais ceci était sans compter sur la particularité de cette rivière, également une référence pour la pêche du saumon en Bretagne, et dont c’est le dernier jour de pêche… En effet, le quota de capture a été atteint, tous les mordus du poisson « roi » sont là pour tenter leur dernière chance de piquer un vrai gros saumon. Un pêcheur tous les dix mètres, sur la totalité du parcours, après avoir discuté un peu avec les pêcheurs, nous filons sur notre plan B.

En avance sur notre programme et donc sur la marée, nous prospectons une zone particulière, boueuse, sombre, sans activité, bref, il faut avoir le moral ! Nous avons deux heures à tuer avant la marée, et sous le soleil écrasant, nous nous accordons une petite pause sous les arbres, en observant la rivière. Ponctuée de quelques lancés d’impatience, l’un deux avec une lame me rapporte enfin une attaque, et à notre grande surprise, ce n’est pas un petit bar mais une perche !

Séjour en Bretagne, de surprise en surprise !

Décidément on peut potentiellement tout attraper dans ces rivières côtières, et nous ne sommes pas au bout de nos surprises….

Effectivement, la marée tant attendue arrive, le courant se stoppe l’eau monte, nous sautons sur nos cannes et c’est reparti !

Insistant avec un petit jerk, je prends soudain une touche brutale, après avoir encaissé le ferrage instinctif, le poisson monte juste sous la surface, il est gros, on ne sait plus trop à quoi s’attendre, et Tom qui est en surplomb m’annonce un beau broc’, incroyable ! La tension monte d’un cran, je suis monté en 23/100, il va falloir écourter le combat !!! Tom se précipite en position avec sa grande épuisette et je tente de surprendre le brochet en le ramenant rapidement au bord, avant qu’il ne comprenne ! Ça fonctionne, Tom est prêt et il glisse habilement le poisson qui a du mal à rentrer de tout son long, mais il est au fond et se débat, trop tard !!

On exulte notre joie, ça aurait pu se passer bien différemment !!!Le poisson nageur est solidement ancré à la commissure des lèvres, j’ai eu de la chance, mais on a aussi a enchainé un combiné de bonnes actions qui nous ont permis ce beau coup de ligne, ça fait énormément plaisir !

Séjour en Bretagne, de surprise en surprise !
Séjour en Bretagne, de surprise en surprise !
Séjour en Bretagne, de surprise en surprise !

Mesuré à plus de 90 cm, ça fait déjà un beau poisson ! Bien qu’en première catégorie, l’idée de le supprimer ne nous effleure l’esprit et ce poisson retourne rapidement dans son estuaire, sur un grand coup de caudale…

Séjour en Bretagne, de surprise en surprise !
Séjour en Bretagne, de surprise en surprise !

On se remet de nos émotions et ont tente de se remettre dans la pêche et les bars, mais en vain, nous n’arrivons pas à trouver une zone active, tant pis.

3ème session : cassage de dents

En attendant la marée salvatrice, j’en avais profité pour passer un coup de tel à Pierre, un camarade moucheur en stage à la fédération de pêche du département, pour savoir si l’on pouvait se croiser et traquer quelques poissons. Il m’annonça justement que la saison de l’Alose démarre en ce moment même et que nous devrions aller tenter notre chance, sur une rivière hyper réputée, le Blavet. Ainsi, motivant mon frère assez frileux pour cette épopée à l’alose, nous voilà partis pour consacrer notre dernière après midi de pêche à traquer ce drôle de poisson. D’ailleurs sa pêche l’est tout autant, elle consiste à se placer sous un seuil ou barrage, la meilleure place étant apparemment au pied de la passe à poissons, et de lancer sans relâche son leurre ou sa mouche en espérant qu’elle se fasse intercepter par l’un de ces nombreux poissons en migration de reproduction. Après une heure, nous n’avons pas vu un poisson, et pourtant il y a un peu près une 20aines de pêcheur sur 50 mètres de berge !!! C’est finalement Tom qui démarre en trombe, une alose aurait intercepté son one-up, grosse poussée d’adrénaline !!! Le poisson fait des rushs de folie, Tom se régale du combat, bien qu’il lui semble bizarre… Effectivement, après quelques minutes, l’alose se montre enfin, et elle arrive harponnée par la nageoire dorsale… Venant à plusieurs reprises au raz de l’épuisette, elle se décroche finalement… Tant pis pour la photo !

Séjour en Bretagne, de surprise en surprise !

Motivation mitigée après cette première approche, quelques poissons se prennent sous la passe, je pose ma canne afin d’aller observer une prise. C’est une belle alose capturée à la mouche, le pêcheur est ravi car c’est sa première de la journée par la bouche, et c’est son 4ème poisson... D’autres suivent et je comprends en observant que ces fameuses aloses n’ont guère d’appétit, en effet la moitié d’entre elles sont prises par la queue ou la dorsale, sur des grandes tirées…Moi qui pensais que c’était une belle pêche !!  Voici quand même à quoi ressemble une grande alose:

Séjour en Bretagne, de surprise en surprise !

Dépités, nous poursuivons sans y croire et abandonnons sous une pluie croissante, le climat sera un bon prétexte pour rentrer au chaud, préparer le retour en Rhône-Alpes.

Nous avons vu la Bretagne sous un autre jour, ce fut très intéressant de découvrir la folie des migrateurs et les pêches estuariennes, nous avons prospecté un petit peu et ça nous donne des idées pour la prochaine fois.

En rentrant, il sera déjà le moment de préparer le matos carnassier, ce brochet nous a bien motivés pour la reprise imminente !

A bientôt,

 

Charlie

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31 octobre 2014 5 31 /10 /octobre /2014 21:18
Les premiers petits thonidés de méditerranée

Le lendemain de cette belle sortie  « zander » entre frangins, je me dirige sur la côte d’azur pour ma prochaine session de pêche. Je suis attendu chez ma cousine pour que Julien, mon « beau cousin », m’initie à la pêche des petits thonidés du coin, dans la rade de Toulon. Il m’a réservé 3 jours complets pour tenter de me faire prendre mon premier pélagique digne de ce nom, bonite ou pélamide, peu importe, le tout est de faire crisser le frein !

 

 

D’ailleurs sur la route, je ne peux m’empêcher de faire une petite escale sur les rives du Rhône en crue en me promettant de ne pas rester plus de 30 min, alarme en main. Il ne m’aura pas fallu plus de temps, puisque sur ce court créneau, j’ai le temps de prendre 5 touches, aboutissant à une casse, deux décroches, un petit glane et un sandre correct. Et dire que des fois il faut une journée pour avoir le même nombre de touche !

On peut dire que ça mangeais!!On peut dire que ça mangeais!!

On peut dire que ça mangeais!!

Les premiers petits thonidés de méditerranée

Le temps de finir mes 4 heures de route et me voici dans le petit mais très charmant village qu’est la Cadière d’azur, un petit joyau perché dans l’arrière-pays …

Les premiers petits thonidés de méditerranée

Je suis accueilli chaleureusement par la troupe et notamment le petit Mathis, 4 ans et sans aucun doute un futur passionné de pêche !! Nous ne perdons pas de temps et Julien me présente la situation, les dernières infos obtenues agrémentées par ses propres récits, autant dire qu’après ça, difficile de s’endormir !! Bien que le réveil à 5h30 « pique » un peu, c’est avec une motivation débordante que nous déroulons toute la logistique nécessaire afin d’arriver sur l’eau, sans oublier de passer chez Anthony, le détaillant du coin, chez qui nous trouvons tous les petits jigs nécessaires à notre pêche du jour…

Petit croissant, petit café, et c’est parti !! 

Les premiers petits thonidés de méditerranée

Après être sorti de la rade, nous naviguons quelques temps en scrutant l’horizon, à la recherche d’éventuels « gab’s » autrement dit les sternes, goélands et autre mouettes dont la présence est apparemment synonyme de poisson… Effectivement, après deux heures de recherches en vain et un avertissement des gardes côtes quant à la nécessité de quitter la zone qui est passée en zone de tir, nous apercevons enfin quelques oiseaux dont le comportement est intéressant : ils volent au ras de l’eau et pique sur des bouillons, l’excitation croissante de mon capitaine me laisse présager que c’est bon signe !! Et effectivement, une fois rapprochés de la zone, nous prenons nos premiers poissons, des « billards », autrement dits des maquereaux espagnols, des vrais cette fois :

Les premiers petits thonidés de méditerranée

Après quelques poissons, Julien est attiré par un manège d’une autre ampleur : En effet cette fois, les prédateurs sautent carrément hors de l’eau, ils sont de belles tailles, et ce sont apparemment ce que l’on attendait : des pélamides !!! Nous fonçons comme nous pouvons à distance de lancer afin de ne pas faire « plonger » la chasse, et Julien, en bon guide  positionne parfaitement le bateau. Je me concentre et essaie d’anticiper la direction de la chasse, je m’applique et lance mon jig à proximité immédiate des bouillons, deux tours de manivelle et mon leurre se fait intercepter sous forme d’une grande tirée, ça y est, je suis attelé à un beau poisson !

Je prends quelques dizaines de mètres avant que le poisson s’affole et m’arrache sur un rush au moins 60 mètres de tresse, quelle puissance avec un frein pourtant bien serré, Julien m’avait prévenu, c’est vraiment un super kiff! Les poissons continuent de chasser autour de nous, et Julien vient enfin d’en atteler un à son tour, c’est incroyable, nous pouvons observer les pélagiques chassant à moins de 10 m du bateau c’est époustouflant et vraiment impressionnant, je ne sais plus où donner de la tête, enfin plutôt de l’œil, afin de profiter et de contempler cette incroyable scène d’alimentation. J’en oublierais presque ma prise qui me donne du fil à retorde mais commence à monter, quand Julien perd la sienne sur une décroche j’augmente la pression sur la mienne, mais hélas je vis moi aussi ma première décroche, sans même voir ce poisson si costaud…

 

la chasse a plongé et j’ai du mal à réaliser ce qu’il vient de se passer, c’était d’une intensité extraordinaire, le bruit des poissons et oiseaux battant la surface de l’eau résonne dans ma tête et il me faut quelques minutes pour redescendre et assimiler que nous venons de perdre notre duo de petits thonidés…

 

La suite de la journée est toute aussi frustrante, nous ne verrons plus de chasses, mais je me ferais néanmoins couper deux fois sur de jolis poissons, apparemment ça ne passe pas le pélagique sur du 25°°… Quelques « billards» de plus la journée est finie, et nous rentrons pour être en forme le lendemain.

Jour 2 :

Un petit tour chez le détaillant et une poignée de jig en plus, nous abordons la partie très motivés désireux de prendre notre revanche !! Mais hélas, ce n’est pas le jour, et deux éléments vont perturber la pêche :

D’entrée de jeu, nous prenons quelques maquereaux espagnols et nos premiers sévereaux, juste avant qu’une énorme chasse explose à trente mètres du bateau, un remou énorme, unique, sourd, indiquant la présence de gros, très gros poissons. Nous n’avons même pas eu l’idée de lancer nos leurres sur ce poisson tellement l’action et le bruit nous a impressionné !! Ceci n’est pas de bonne augure, si de si gros poissons sont dans le coin, Julien m’explique que ça peut suffir à éloigner les pélagiques « pêchables » avec notre matériel.

 

Par la suite, lié ou pas aux tensions actuelles dans le monde, nous assistons à un véritable défilé des plus grand navires de guerre de la flotte française :

Les premiers petits thonidés de méditerranée
Les premiers petits thonidés de méditerranée

La totale !! Il est possible que tout l’électronique embarqué sur ces engins de passage n’a pas joué en notre faveur, mais ça, nous ne pourrons jamais le savoir… A midi, nous capitulons, nous n’avons plus le choix, il faudra que demain sois la bonne !!!

Jour 3 :

A force de répéter la logistique, nous sommes réglés au poil, pas de perte de temps, et nous naviguons le couteau entre les dents, alors que le jour est même pas levé ! Comme la veille nous prenons rapidement une vingtaine de poissons d’entrée de jeu sur de petites chasses, l’activité semble croissante, j’ai rapidement appris à scruter la surface et le ciel et nous avons une zone entière devant nous prête à exploser, Julien y croit et lance avec son accent de sudiste de réguliers « Oh c’est sûr que ça va sortir, on va les défônnncer » !!

Les premiers petits thonidés de méditerranée
Dans l'attente de l'explosion...

Dans l'attente de l'explosion...

Et il a vu juste, nous observons peu de temps après nos premières belles chasses, les bonites sont là !! Après quelques tentatives infructueuses, une nouvelle explosion, nous avançons à proximité et comme le premier jour, Julien nous place impeccablement, premier cast et directement pendu !!! YYYESSS c’est reparti et cette fois, fluoro de 32, bas de ligne neuf, nœud vérifié, apparemment aucune faille, le combat s’engage et je suis confiant !! Mais hélas, à notre plus grand désespoir, je perds le poisson au bout de 5 min… Merddddddeeee !!!! Cassé ? Non, agrafe ouverte… Sans commentaires, je l’enlève et remonte immédiatement un autre jig en direct, avec un nœud des plus appliqués, la prochaine ne pourra que se décrocher !!!!

Heureusement pour nous, les chasses se poursuivent et nous nous rendons compte qu’il est plus efficace d’attendre à un endroit stratégique plutôt que de leur courir après !! Une nouvelle chasse éclate à 100 mètres et elle vient sur nous, certainement guidée par les bateaux la poursuivant, elle se rapproche et passe à portée de tir, on choisit le bon moment, feu !! Deux excellents lancés, pas une touche, dans les dix premiers mètres, les poissons giclent en surface de plus belle, nos jigs sont ramenés au milieu quand soudain je me fais intercepter pour la 5 ème fois, tous les défauts sont corrigés, au pire, je ne peux que la décrocher !! Comme ses précédentes congénères, elle reste calme jusqu’au moment où elle s’aperçoit qu’elle est prise, et c’est le gros « vertical rush » !!! Impressionnant de puissance, je gère le combat « en douceur » et en moins de 10 min, le poisson arrive en surface, j’aperçois enfin ma première pélamide, et Julien concrétise et « salabre » ce poisson, mission accomplie !! 

Les premiers petits thonidés de méditerranée
Les premiers petits thonidés de méditerranée

Ce poisson est là et il est magnifique, du pur bonheur partagé, le toooppp !!!

Ça n’a vraiment pas été évident, mon manque d’expérience m’a fait perdre la quasi-totalité de mes prises, mais je sais maintenant exactement tout ce qui ne faut pas faire !! Ce qui ne m’empêche pas de rater sur une décroche cette fois ma 6 ème et dernière pélamide de cette session… Je ne pourrais faire que mieux la prochaine fois !!

Quand à Julien, peu de succès aussi, mais il faut dire qu’il s’est consacré à ma réussite et m’a toujours favorisé quant au placement du bateau, un bon guide je vous dis !!

Le temps passe et les chasses s’éloignent jusqu’à se perdre, nous tentons un peu de traine pour finir et Julien conclu ces trois jours par deux oblades, espèce ressemblant à un sar, dont le comportement ne correspond pas vraiment à ce que l’on pourrait penser, c’est-à-dire mordre au leurre … Mais ça, c’est ma méconnaissance de marin d’eau douce !

 

 

Les premiers petits thonidés de méditerranée

Peu importe les erreurs, l’objectif d’un beau pélagique est atteint, nous avons vraiment passé trois jours excellents sous le signe de la passion, nous avons traqué les poissons sérieusement, essayer de comprendre, et malgré nos approximations, on c’est bien régalé, on a bien rigolé et même… Chanté!!

♫ ..Les hiiiirrrrrrrrrrondellllles vollleeeeennnttt bassssssss.. ♫

Les premiers petits thonidés de méditerranée

Merci à vous la famille pour votre accueil, merci à toi Julien pour ton guidage, ton temps et le reste, je reviendrais, quand vous voulez !!!

 

 

Charlie

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15 mai 2012 2 15 /05 /mai /2012 21:27

Ayant passé un peu de temps dans les Pyrénées Orientales pour les études, j'en ai profité pour m'essayer au rockfishing!!!

Direction le port le plus proche, c'est à dire 50 mètres !!

  Photo0053

 

 

                                                                              Petite canne ultra-light, tresse ultra fine, micro TP et micro LS pour micro prises...

à classer0315C'est une pêche à vue, le moindre caillou doit être prospecté; le leurre animé en dandine sèche. Souvent, les attaques ne tardent pas, ce n'est pas la peine d'insister 20 min sur un poste, on ne cherche pas ici le poisson difficile! Nous sommes tombés sur: des gobies goûlus (95% des prises), des piquantes rascasses, un poulpe baveux même des petits sars  qui ne pouvaient évidemment pas engamer!

J'avoue qu'au début çela parait un peu ridicule, mais en insistant ça devient plaisant!!! On est même super content de prendre à vue des gobies de plus de 20 cm!

 Ca ne vaut pas les zanders du Rhône, mais c'est quand même des poissons relativement agressifs et drôles à leurrer!

 

 

 

 

 

 

 

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 Gobie géant des grandes profondeurs!!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Le poulpe, équivalent silure en mer: c'est moche, gluant et gourmand! Une fois que ca tient le fond, c'est fichu, effet ventouse garanti... Ici un "superbe" spécimen adulte, qui a bataillé comme un gros sac plastique pendant dix minutes (canne light oblige...)

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Au final, on se prend au jeu et ça permet de passer une petite soirée à la pêche! A condition de ne pas se faire attraper à son tour, les ports sont en général assez allergiques aux pêcheurs...

 

Charlie

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  • : Le blog de fishing-addiction
  • : Complètement addict' de la pêche et plus particulièrement de la pêche aux leurres, que nous pratiquons de partout où cela est possible, du bord, en float-tube ou en bateau, en rivière, en fleuve ou en lac, tout poissons susceptibles de faire vibrer le blank et de déclencher une montée d'adrénaline, que seul, nous, les pêcheurs avons la chance de connaitre! Notre berceau: La région Rhône-Alpes, l'Auvergne de l'Est, sur l'eau du Rhône, de la Loire et de ses barrages. Bonne lecture! Charlie Couchoud, JL
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