Winter’s zander, session 1

Ça y est, il fait froid, et bien que nous soyons que début décembre, l’hiver est déjà là. Faisant la fine bouche pour les emplois, je cherche plus les sandres qu’un travail, je m’étais organisé pour faire une bonne saison de pêche avant de rentrer sérieusement dans la vie active. Je poursuis mes sessions, en attendant mon premier contrat !

J’attaque sur ce qui est le plus proche, les lacs de barrages ligériens : Une session qui fait mal, très mal

J’attaque ma session seul, histoire de me remettre tranquillement dans le « bain ». Le barrage pour moi tout seul, Je prospecte différent secteurs, prend quelques poissons en verticale, mais rien de bien fou, 5 poissons et seulement deux maillés ne dépassant pas les 50, oup’s, j’ai dû rater quelques chose… Le lendemain, le froid est arrivé, le thermomètre affiche 1°C le matin, et la température ne fera pas mieux que de doubler au plus chaud de la journée… Thibaut m’accompagne, alléché par mes récits de mes précédentes sorties, mais hélas, il n’est pas tombé sur le bon jour : vent glacial, peu de secteur pêchables, peu de touches… Il est clair que je n’ai pas la même réactivité et nous insistons sur ce que je pensais être bon, jusqu’à que nous qu’un pêcheur du bord nous massacre un gros sandre devant le nez… Assez dur comme moment, autant de par la souffrance du poisson (jeté littéralement sur la berge, sans même être tué proprement) que de par le sentiment d’être à côté de la pêche, nous avons à ce moment une petite et ridicule perchette… Coup de fouet, changement de stratégie, les gros sont dehors, il ne faudrait pas rater ça !!! On file sur un poste porteur d’espoir, et on insiste toute la fin d’après-midi, mais rien jusqu’au coup du soir, ou je prends enfin deux bonnes cartouches, je décroche le premier poisson, et sauve de justesse de la douille avec ce 63, il en a fallu de peu !

Beaucoup de réflexion le soir, pour essayer de trouver une stratégie payante. Régis serais mon partenaire du lendemain, et je lui propose l’approche que j’aimerais tenter : insister très longuement sur un secteur, sans sondeur, en produisant le moins de bruit possible. Il est d’accord, nous attaquons la journée tardivement pour mieux résister au froid. Après une traversée du désert, nous ne lâchons rien et je fini par faire un poisson de 50 +.

 Régis prend à son tour une belle touche mais décroche un poisson apparemment maillé, sans être « le gros ». Il faudra attendre le soir et la phrase « cette fois mon gros, c’est le last cast » pour que Régis détecte une sensation bizarre au moment de la reprise de contact, ferrage un peu hazardeux et cette fois c’est du costaud au bout de la ligne, les coups de têtes sont impressionnants, mais au bout de quelques secondes, le poisson se décroche, fin de l’histoire… C’était certainement un joli sandre, voir un très joli, mais ça, nous ne le sauront jamais…

Après ces trois jours d’échecs, j’ai besoin de changer, direction le second lac, pour une session en solo, avant que Tom me rejoigne. Je décide de prospecter uniquement en linéaire, pour voir si j’arrive à prendre des poissons plus grands… Malgré mes 5 et 6 ’’, les 5 premiers poissons ne sont même pas maillés… le 6 ème dépasse les 50, je reprends ponctuellement des petits et des maillés, tous en 50 et 60 cm, pour finir avec 16 poissons, incluant 4 maillés, de taille légèrement supérieure a la moyenne… 

Tom arrive, nous pêchons classique, entre linéaire et verticale, il se charge de faire 4 poissons maillés le matin, tandis que je décroche mes poissons. A midi, nous décidons de ne pas faire nos "ours" et de rejoindre David et sa très sympathique team, les discussions de pêcheur vont de bon train, on se fait offrir une assiette de tartiflette chaude, au top les gars !! 

Comme d’habitude David et René détiennent le meilleur score, on repart vite pour améliorer ça ! C’est à mon tours de marquer, je fais 4 maillés dans l’après-midi en verticale, ce qui nous permet de finir à 10 poissons, avec 8 maillés.

Bilan de cette expérience : pas plus de poissons en verticale qu’en linéaire, seule diff’, une moyenne légèrement plus élevée pour la seconde technique, mais pas vraiment significatif comme donnée…

L’hiver se poursuit, et les sessions aussi…

@+

Charlie