Petit résumé de ce weekend de 4 jours qui se termine... Après une courte (mais pas encore assez) semaine de travail nous sommes descendus dans le sud dans le but avoué de faire (enfin) une jolie pêche de sandre, car il faut bien l'avouer, depuis l'ouverture, il n'y a guère que les vifeurs pour faire des massacres, tant au sens propre qu'au figuré d'ailleurs... A quand une limitation du prélèvement des carnassiers dans nos contrées???
Enfin bref, nous arrivons sur les lieux aux alentours de 20h30, il ne nous reste plus qu'une petite heure et demie de pêche, nous nous dirigeons sur un petit spot histoire de trempouiller les leurres! Les premiers lancers semblent décevant, quand au bout de vingt minutes la première touche fait vibrer le carbone! Malheureusement, ce sont les petits qui répondent, j'arrive à en sortir un microscopique qui a réalisé l'exploit de se piquer sur le simple (sans triple voleur)!! Charlie tente alors une veine plein courant, et bingo! Sans être des monstres, il commence à sortir des adultes, ça fait plaisir!!!! Nous finissons dans le noir, le courant et l'obscurité nous font rater les dernières touches.
C'est potentiellement de bon augure!
Nous nous rendons alors sur les lieux de campement pour préparer la journée du lendemain.
Le lendemain matin, nous mettons tranquillement les floats à l'eau sur le Rhône aux alentours de 8h, pour une matinée assez décevante. En effet, nous prenons quelques touches de sandre assez discrètes dans la première demi-heure, mais elles cesseront rapidement, laissant place à un désert halieutique! Charlie et moi prenons un petit silure chacun, harponnés autours de la tête (nez, cous), puis Charlie s'attèle à un gros moustachu, qui lui donnera du fil à retordre pendant trois quart d'heure. Après trois apparitions dans les palmes suivies de départs en force, ce coquin (estimé à 1m70) finira par briser la canne à Charlie ainsi que le valeureux bas de ligne en 26%, durement mis à contribution! Sur ce triste échec, nous replions le matériel, direction un autre spot...
Le deuxième spot ne nous sourira pas non plus, jusqu'au pré-coup du soir ou les sandres auront leurs 30 secondes de folie, pendant lequel Charlie aura une touche à chaque lancer et fera 2 sandres dont un qui faisait largement ses 70 cm. Le calme est ensuite revenu jusquà la tombée de la nuit, ou les poissons rentrèrent en activité, je fis un sandre maillé avec un gros twist destiné au silure, puis nous rebrousseront chemin en float à la lampe torche, chemin pendant lequel Charlie concluera la soirée avec un dernier sandre.
Conclusion de la journée qui se termine, les sandres ne sont actifs que (très) tôt et tard, et les silures semblent en pleine période de reproduction, leur aggressivité ou leur rassemblement expliquerait les nombreux harponnages accidentels...
La suite implique un changement stratégique!!
Charlie s'entêtera le lendemain matin sur le spot de la veille mais en vain, sa seule touche se finira sur une coupe, pendant que nous ... dormons courageusement!!
Du coup, le groupe se disloque, Charlie a des obligations et doit commencer à rentrer, tandis que nous optons pour redescendre sur les secteurs avals.
La suite dans un prochain article!!
JO
C'est une pêche à vue, le moindre caillou doit être
prospecté; le leurre animé en dandine sèche. Souvent, les attaques ne tardent pas, ce n'est pas la peine d'insister 20 min sur un poste, on ne cherche pas ici le poisson difficile! Nous sommes
tombés sur: des gobies goûlus (95% des prises), des piquantes rascasses, un poulpe baveux même des petits sars qui ne pouvaient évidemment pas engamer!
) est toujours une journée qui fait
un bien fou!!! Et oui , ça y est la liberté revient!!!
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